Je suis comme le roi d’un pays pluvieux,
Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux,
Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes,
S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes.
Rien ne peut l’égayer, ni gibier, ni faucon,
Ni son peuple mourant en face du balcon.
Du bouffon favori la grotesque ballade
Ne distrait plus le front de ce cruel malade;
Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau,
Et les dames d’atour, pour qui tout prince est beau,
Ne savent plus trouver d’impudique toilette
Pour tirer un souris de ce jeune squelette.
Le savant qui lui fait de l’or n’a jamais pu
De son être extirper l’élément corrompu,
Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent,
Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent,
II n’a su réchauffer ce cadavre hébété
Où coule au lieu de sang l’eau verte du Léthé.
I am the King of Pleurisy,
rich, importunate, and very old!
I despise my raven instructors
tepid as a dog in the mouth of a bell
as pale as a falcon on a gibbet
as pimpled as a dead face on a black balcón.
The clown is distraught, his body cruel.
Literature shall transform this tomb
into a fleur-de-lis fit for a whore.
The poor prince does not know
how to work the impudent toilet or
relieve the tsouris of the baby squirrel.
Who can extirpate the corrupt savant
or bathe Vienna in what must be Rome?
Old joys are impotent souvenirs
chauffeured by green forgetfulness.
The two poems I have included are part of a series of Incompetent Translations I have been working on for the past few years. Some of the other poems I have incompetently translated include “El Desdichado” by Gerald de Nerval, “Le Bateau ivre” by Arthur Rimbaud and “Metaphysical Sonnet #2” by Francisco de Quevedo.